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Expériences territoriales : des ruches municipales

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Les abeilles participent à la pollinisation des plantes sauvages ou cultivées, c'est pourquoi les communes se mobilisent pour conserver et protéger ces insectes sur leur territoire. Selon l'INRA, la production de 84 % des espèces cultivées en Europe comme le pommier ou le cerisier dépendent directement de la pollinisation des abeilles domestiques et sauvages. Mais ces dernières sont en voie de disparition progressive. Elles font l'objet d'un syndrome d'effondrement de leurs colonies qui reste pour l'instant inexpliqué. De plus, elles sont aujourd'hui menacées par l’emploi de certains pesticides mais également par l’invasion des frelons asiatiques qui s’attaquent aux essaims d'abeilles. Afin de protéger cette espèce qui est également un marqueur de la diversité biologique, des ruches sont ainsi implantées sur le territoire des communes par les équipes municipales des espaces verts.

En Haute-Garonne, la ville de Blagnac (20 500 habitants) a  installé dans le cadre de son agenda 21 des ruches dans le parc des Ramiers qui accueillent aujourd'hui près de 300 000 abeilles.

A la suite d'une attaque par les frelons asiatiques puis par un champignon qui ont détruit l'essentiel des essaims, la  réintroduction et la protection des abeilles ont été confiées au syndicat d'apiculture méridionale. Des pièges à frelons on été installés autour des ruches. La ville a  par ailleurs mené une campagne d'éradication du frelon asiatique à l'origine de la perte de nombreux essaims en prenant en charge la destruction des nids.

A Billère (14 000 habitants), une des communes de la communauté d’agglomération Pau-Pyrénées, des ruches ont été fabriquées et mises en place par les ateliers municipaux sur les conseils des apiculteurs de la région. Des pots de miel sont commercialisés par un café associatif et un pot de miel est aujourd’hui offert à chaque nouvel habitant de la commune.

Des normes de sécurité et une règlementation préfectorale encadrent l'installation des ruches.

 

 

 



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Paru dans :

Info-lettre n°139

Date :

1 janvier 2015

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